Que dire aux enfants lorsque…?

Alors en tant que Maman pas experte du tout d’un petit de presque trois ans, je me suis dis qu’il était peut être de bon ton de se renseigner un peu… alors j’ai posé quelques questions à une amie “psychologue”!
Voici ses réponses, il n’y a pas de solution miracle, mais des petites astuces qu’elle m’a données et que j’essaye. Elles me semblent fonctionner. A vous de voir.

1) Les gros mots
Le conseil pour les gros mots est plutôt que de les bannir complètement , de les autoriser seulement dans sa chambre quand il est tout seul. Ca défoule, il parait, de temps en temps nos petits.
Mon fils a vite compris le truc, il m’a prévenu et est allé s’enfermer dans sa chambre … C’était très drôle de voir ce petit bout de chou faire son numéro… crier &锑(-è_ç##^@ dans sa chambre et revenir comme si de rien était avec le sourire jusqu’aux oreilles. Il a fait ça, deux fois et fini… c’est moins rigolo, si c’est pas interdit, non?

2) Le touche pipi
Tout cela est tout à fait normal, mais pas lorsque c’est devant toute la famille…
Alors là, le conseil est le même: autorisation donnée mais seulement dans sa chambre et tout seul.
Et surtout ne jamais dire que c’est dégouttant, ou qu’il ne faut pas le faire… c’est une étape classique de son développement, il faut juste y mettre quelques limites.
De même, pour le pipi/caca, ne pas dire que c’est sale…

3) Grosse colère liée à la fatigue
Lors d’une colère, essayer de le prendre dans les bras, ou de le carresser sans le serrer (afin qu’il puisse quand même expulser sa colère) peut aider la nervosité à passer en douceur.
Essayez sinon, de lancer une activité, même si au début vous la commencez seul : lisez une histoire ou faites semblant de jouer aux legos.
Petite astuce en plus: ne pas proposer l’activité. Car, en grande période du “non”, je n’ai jamais obtenu de “oui”. Mais, je n’avais jamais pensé à commencer l’activité et attendre qu’il me rejoigne. Bref, ce n’est pas sûr que cela marche, mais ça vaut le coup d’être essayé.

4) La colère de l’enfant Roi
Rien n’est plus mauvais pour l’enfant de n’avoir aucune limite. L’enfant a besoin de limite pour se construire et trouver sa place en société.
Alors expliquer: oui, tout négocier: non! Après chacun sa façon de fixer les limites.
Nous, c’est 1… 2… 3 puis le coin ou un temps de calme dans la chambre!
Après ce que je trouve vraiment difficile, c’est de savoir si on est trop sévère ou pas assez , si c’est une colère de fatigue ou de mise à l’épreuve de jusqu’où il peut pousser les limites! Enfin c’est aussi ça être parents non? toujours douter de savoir si l’on fait bien…

5) Le complexe d’Oedipe
Et oui, on apprit ça à l’école, et bien le voici en action!
Le garçon essaie de séduire sa Maman et la fille, son Papa… là aussi rien de plus classique. L’enfant essaie même parfois de se mettre entre les deux parents pour prendre la place du deuxième parent.
Le conseil est de bien expliquer à votre enfant que vous l’aimez, mais que Papa aime Maman et Maman aime Papa. Et expliquer à votre enfant qu’il est très beau et très gentil, et qu’un jour il trouvera lui aussi une compagne.
Donc fixer les limites claires du couple.
Et donc dans le lit c’est Papa et Maman, et petitou a son propre lit (sauf cas exceptionnel bien sûr).

Voici les quelques thèmes sur lesquels j’ai posé des questions.
Si vous en voyez d’autres ou avez vous même des astuces vous pouvez les mettre en commentaires.

Une reponse to “Que dire aux enfants lorsque…?”

  1. Nath Says:

    En tant que parents pas experts du tout non plus, on a acheté un livre “Elever bébé” de Marcel Rufo et c’est une mine d’or!
    Plein de comportements des enfants sont expliqués (la colères, les pleurs, les terreurs nocturnes, l’alimentation, la crise du “non”… ), de la naissance à 6 ans et ça donne des pistes pour l’éducation…
    Mais bon… effectivement on continue à se poser des questions…et on n’a pas finit à mon avis!!!

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